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Jean-Pierre BUISSON.
Plusieurs tests font apparaître des défauts de sécurité de la brassière gonflable pas du tout conçue pour les femmes et pas assez fun pour convaincre le plaisancier de l’enfiler.« Le gilet de sauvetage n’est pas adapté à la morphologie féminine. Il écrase désagréablement la poitrine », a témoigné la navigatrice Catherine Chabaud au Forum de la sécurité en mer organisé par la Société nationale de sauvetage en mer à Saint-Nazaire.
À dire vrai, la lanière de maintien, fixée entre les jambes, n’est pas non plus en harmonie avec l’anatomie masculine.
Petits inconvénients au regard des inquiétudes que soulèvent les différents tests réalisés sur des gilets gonflables de 150 newtons.
Gilets qui, selon la réglementation, doivent retourner automatiquement une personne inconsciente dans les cinq secondes lorsqu’elle tombe à l’eau. « Ce n’est pas toujours le cas », ont constaté les journalistes du magazine Voiles et Voiliers après avoir mis à l’épreuve une trentaine de ces brassières. « Douze n’ont pas rempli leur rôle. »