Révision des gilets de sauvetage gonflables « plaisance »
vendus sur le marché français.
28 décembre 2012
Afin d’harmoniser les modalités de révision des gilets de sauvetage, les principaux fabricants français regroupés au sein de la Fédération des industries nautiques (FIN) ont souhaité arrêter des recommandations communes en la matière.
Elles doivent permettre une information claire et une organisation efficace dans ce domaine, sans aller jusqu’à une contrainte réglementaire.
A cet effet, les fabricants se sont mis d’accord sur un système de marquage volontaire des gilets de sauvetage dans le but d’indiquer la date de leur révision. Le 1er juin 2013 constitue le délai retenu pour sa mise en œuvre. Dans la pratique, à partir de la première révision du gilet, l’apposition sera systématique. De plus, le plaisancier sera informé, à l’aide d’une notice, du délai de révision de son gilet lors de l’achat.
Je fais réviser mon gilet gonflable dans une station agréée
La révision des gilets de sauvetage gonflables doit être effectuée par le fabricant ou des professionnels (stations de révisions, shipchandlers…), agréés par les marques, ayant reçu une formation spécifique des fabricants et dotés de l’équipement nécessaire à la révision. La liste des stations agréées par marque doit être consultable sur les sites internet des fabricants.
Je fais réviser mon gilet gonflable tous les 2 ans
La FIN recommande de faire réviser les gilets de sauvetage gonflables par le fabricant ou un professionnel agréé tous les deux ans à compter de la date d’achat par le plaisancier, et ce, quelque soit le système de déclenchement (système hydrostatique ou pastille soluble, etc…).
Je procède à une inspection régulière de mon gilet gonflable
Entre deux révisions, il est recommandé aux plaisanciers de procéder à une inspection visuelle de leur équipement afin de prévenir d’éventuels dysfonctionnements : bouteilles de gaz dévissées ou corrodées, vessies perforées, vérification des coutures… (voir notice du fabricant).
Le type d’utilisation et les modalités de stockage des gilets à bord des navires de plaisance ont des incidences fortes sur leur niveau d’usure.
En cas d’anomalies constatées, il convient de s’adresser à un professionnel agréé.
Je vérifie la date de la prochaine révision
Un système de marquage doit permettre au plaisancier de vérifier facilement la date limite recommandée par le fabricant pour effectuer la prochaine révision.
- la date retenue pour la mise en place du marquage est le 1er juin 2013 ;
- le marquage est apposé lors de chaque révision par les stations de révision agréées ;
- le plaisancier est informé (notice, mode d’emploi…) qu’il est invité à faire réviser son gilet dans les deux ans suivants la date d’achat ;
- ce n’est qu’à partir de la première révision que le marquage est systématique apposé sur le gilet.
L’objet du marquage est de rappeler au plaisancier la date recommandée pour la prochaine révision. Le marquage ne constitue pas en lui-même une preuve de révision contrairement à la facture de la révision du gilet, qu’il convient de conserver.
J’ai un kit de réarmement à bord de mon bateau
Les kits de remplacement des système de déclenchements, disponibles chez les shipchandlers, doivent servie à remplacer, au cours d’une navigation, un système « percuté » (donc utilisé). Ces kits n’ont pas vocation d’encourager le plaisancier à effectuer lui-même la révision de son gilet.
Les caractéristiques du marquage
Le type de marquage (pastille rivetée, bague…) est laissé au choix du fabricant (forme, taille, couleur…) mais doit respecter des caractéristiques précises. Le marquage doit être permanent et visible de l’extérieur sans ouverture du gilet.
Le marquage du gilet est effectué à l’aide d’une pastille, d’une bague, ou de tout autre support répondant aux présentes caractéristiques. Le marquage (ou son support) doit être fixé de façon permanente sur le gilet (rivetage, bague autour d’une sangle…).
Informations devant figurer sur le marquage :
- la mention « prochaine révision » ou « next revision »
- l’année de la prochaine révision : deux chiffres (exemple pour 2014 => 14)
- le mois de la prochaine révision : chiffres de 1 à 12
Éléments complémentaires facultatifs :
- nom du fabricant
- numéro d’identification de la station de révision