Organiser un saut à 61,53 mètres ou débriefer un naufragé des mers du sud, les fabricants de radeaux de survie s’inspirent des situations extrêmes.
Le fabricant français Plastimo teste les radeaux de survie à Lorient et il reçoit, selon les années de 3 à 4 témoignages de plaisanciers qui ont dû utiliser leur matériel. La société offre un radeau de remplacement à toute personne qui utilise son radeau en situation de détresse (avec preuve des services de secours), afin de recueillir des témoignages utiles aux techniciens R&D. Habituellement, le radeau n’est utilisé que quelques heures et souvent comme plate-forme de transbordement entre le bateau en difficulté et le bateau des équipes de secours. Mais en janvier, un radeau Plastimo a recueillir Alain Delord, naufragé des mers du sud, pendant trois jours dans des conditions extrêmes de mer formée et glaciale. Les creux atteignaient 7 mètres de haut et son radeau s’est retourné 4 fois en 3 jours. La société Plastimo espère le recevoir dans ses ateliers pour évoquer avec lui cette expérience.
De son côté, la société norvégienne Norsafe organise des situations exceptionnelles. En septembre dernier, elle a battu le record du monde de la plus haute chute pour un canot de survie soit 61.53m.
Comme vous pouvez le voir sur la vidéo ci-dessous, ce canot est destiné à un navire commercial, il mesure environ 15 mètres de long et peut embarquer jusqu’à 70 personnes de 100 kg.
Cette chute record répond au besoin des navires commerciaux qui sont de plus en plus souvent équipés de canots à chute libre: le bateau glisse à partir d’une rampe installée sur le navire et à l’intérieur, les passagers sont solidement attachés à leur siège. Le modèle testé est désormais certifié pour une chute à 47 mètres, chute qui peut être allongée par des vents violents ou des vagues puissantes.
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SECUMAR se prépare à l’avenir: Benjamin Bernhardt (33 ans), qui, jusqu’à présent occupait des fonctions de fondé de pouvoir au sein de l’entreprise Bernhardt Apparatebau, a été nommé directeur général du fabricant de gilets de sauvetage. Ce diplômé en gestion informatique prend donc les rênes de l’entreprise, jusque là occupées par son père, Jan-Ulrich Bernhardt (64 ans). « Benjamin appartient à la 4ième génération et poursuit dans la lignée de son arrière grand-père Karl Bernhardt, qui avait débuté il y a 85 ans lors de la création de la société d’origine », souligne Jan-Ulrich Bernhardt.