RÉSOLUTION 1
AMENDEMENTS DE MANILLE À L’ANNEXE DE LA CONVENTION
INTERNATIONALE DE 1978 SUR LES NORMES DE FORMATION
DES GENS DE MER, DE DÉLIVRANCE DES BREVETS
ET DE VEILLE (CONVENTION STCW)
.10.1 installations fixes à bord et leur emplacement; collecteurs d’incendie, bouches d’incendie; raccord international de jonction avec la terre; installations d’extinction par étouffement, gaz carbonique (CO2), mousse; dispositif d’extinction par projection d’eau diffusée sous pression dans les locaux de catégorie spéciale, etc.; dispositif automatique d’extinction par eau diffusée; pompe d’incendie de secours, génératrice de secours; canons à poudre chimique; notions générales sur les appareils portatifs requis et disponibles; diffuseur de brouillard sous haute pression; mousse à haut foisonnement; innovations et matériel nouveau;
.10.2 équipement de pompier, équipement individuel; appareil respiratoire; appareil de réanimation; casque ou masque protégeant de la fumée; ceinture et ligne de sécurité résistant au feu; et leur emplacement à bord; et
.10.3 équipement général y compris manches d’incendie, ajutages, raccords, haches d’incendie; extincteurs d’incendie portatifs; couvertures d’incendie;
.11 la structure et les dispositifs y compris les échappées; dispositifs de dégazage des citernes; cloisonnements des types A, B et C; dispositifs de mise en atmosphère inerte;
.12 l’organisation de la lutte contre l’incendie à bord du navire y compris l’alarme générale; plans de lutte contre l’incendie, postes de rassemblement et tâches à accomplir par chaque membre de l’équipage; communications, y compris entre le navire et la terre lorsque le navire est au port; consignes de sécurité que doit suivre le personnel; exercices périodiques à bord du navire; systèmes de rondes;
.13 la connaissance pratique des méthodes de réanimation;
.14 les méthodes de lutte contre l’incendie, y compris déclenchement de l’alarme; localisation et circonscription; rejet à la mer; inhibition; refroidissement; étouffement; extinction; veille en cas de reprise de l’incendie; évacuation de la fumée; et
.15 les agents d’extinction de l’incendie, notamment eau en jet plein, eau pulvérisée, brouillard, noyage; mousse à haut, moyen et bas foisonnement; gaz carbonique (CO2); mousse filmogène (AFFF); poudre chimique; innovations et matériel nouveau.
Formation pratique
3 La formation pratique décrite ci-dessous devrait avoir lieu dans des locaux qui offrent des conditions de formation vraiment réalistes (par exemple des conditions simulant les conditions existant à bord des navires) et devrait, chaque fois que possible, être aussi effectuée dans l’obscurité aussi bien que de jour. Elle devrait permettre aux stagiaires d’acquérir la capacité d’effectuer les opérations suivantes, à savoir :
.1 utiliser divers types d’extincteurs d’incendie portatifs;
.2 utiliser un appareil respiratoire autonome;
.3 éteindre des incendies peu importants, par exemple des feux d’origine électrique, des feux d’hydrocarbures et de propane;
.4 éteindre des incendies graves avec de l’eau (lances à jet diffusé et à jet plein);
.5 éteindre un incendie à l’aide de mousse, de poudre ou de tout autre agent chimique approprié;
.6 pénétrer et traverser, avec une ligne de sécurité mais sans appareil respiratoire, un compartiment dans lequel de la mousse à haut foisonnement a été injectée;
.7 éteindre un incendie dans des espaces clos remplis de fumée en portant un appareil respiratoire autonome;
.8 éteindre un incendie à l’aide de brouillard d’eau pulvérisée ou de tout autre agent approprié de lutte contre l’incendie dans un local d’habitation, ou une chambre des machines simulée, en feu et rempli de fumée épaisse;
.9 éteindre un feu d’hydrocarbures en utilisant une canne à brouillard et des lances à jet diffusé; canons, lances à poudre chimique ou à mousse;
.10 effectuer un sauvetage dans un local rempli de fumée en portant un appareil respiratoire.
Généralités
4 Les stagiaires devraient aussi être conscients de la nécessité de veiller à ce que le matériel soit toujours prêt à être utilisé à bord.
PREMIERS SECOURS ÉLÉMENTAIRES
5 La formation en matière de premiers secours élémentaires requise en application de la règle VI/1 dans le cadre de la formation de base devrait être dispensée au début de la formation professionnelle, de préférence pendant la formation avant l’embarquement pour permettre aux gens de mer d’intervenir immédiatement lors d’un accident ou autre urgence médicale en attendant l’arrivée d’une personne possédant des qualifications en matière de soins d’urgence ou de la personne responsable des soins médicaux à bord.
SÉCURITÉ INDIVIDUELLE ET RESPONSABILITÉS SOCIALES
6 Les Administrations devraient être conscientes de l’importance de l’aptitude à communiquer et des capacités linguistiques pour la sauvegarde de la vie humaine et des biens en mer et pour la prévention de la pollution des mers. Étant donné le caractère international des transports maritimes, l’importance des communications vocales entre navires et entre les navires et la terre, l’utilisation accrue d’équipages multinationaux et le souci de veiller à ce que les membres des équipages soient capables de communiquer avec les passagers en cas de situation critique,
l’adoption d’une langue commune pour les communications en mer favoriserait la sécurité en réduisant les risques d’erreur humaine lors de la communication de renseignements essentiels.
7 Bien qu’elle ne soit pas universelle, la langue anglaise, par l’usage qui en est fait, devient rapidement la langue couramment utilisée pour les communications aux fins de la sécurité maritime, en partie en raison de l’utilisation des Phrases normalisées de l’OMI pour les communications maritimes.
8 Les Administrations devraient étudier les avantages que présente pour les gens de mer l’aptitude à utiliser au moins le vocabulaire anglais de base, en mettant l’accent sur les termes nautiques et les situations en mer.